07 septembre 2017

La digitale attitude - Carte de métro

Contexte : L'histoire se passe dans le RER parisien. 

Une carte sert à se situer, à se déplacer et à se rassurer (ou pas). En regardant cette « carte » interactive ce matin dans le RER A, je me posais la question suivante :
« Quelle est la probabilité qu’une personne à la station de Charles de gaulle-Etoile voulant se rendre à Nation, en voyant cette carte, prennent le Métro 1 » La réponse est naturellement « Probabilité nulle »
En effet à ce moment-là de l’histoire, le consommateur dont on fait l’hypothèse qu’il est rationnel, fait en connaissance de cause le choix qui lui semble le plus rapide. Ainsi, il mettra 12 minutes en RER A contre 26 minutes en Métro. La ligne 1 existe car au temps de nos parents et de nos grand parents avant eux, il était plus " rationnel " de choisir le métro que la voiture à cheval.

Transposons maintenant, aux solutions qui s’offrent à nous, dans le contexte du digital, et celui de l’Estonie, ou la vision du chemin possible en RER n’apparaîtrait, qu’avec un usage massif de signaux faibles (big data) et leur digestion à travers un panel de services orchestrés, d’apis et d’intelligence artificielle.

Et bien, la proportion de ceux qui montent dans le métro 1, et qui ne perçoivent pas l’existence du RER, n’est plus négligeable du tout.

Donc : Comparativement, la France ne dispose pas de la dynamique, ni de la vision menant à avoir, pour le plus grand nombre, la paire de lunette, (ou la boule de cristal) permettant d’orienter des décisions éminemment politiques et stratégiques avec l’IA, et le big data, bien que notre éducation nationale soit exportatrice nette d’ingénieur dans le domaine de l’IA.

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